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Ouvrier posant une bande d'étanchéité sur une fondation en briques

Comment bien choisir sa bande d’arase : critères et conseils

L’humidité ascensionnelle endommage chaque année des milliers de constructions, malgré la réglementation en vigueur. Les défauts d’étanchéité à la base des murs figurent parmi les principales causes de sinistres dans le bâtiment. Pourtant, le choix du matériau et la méthode de pose de la bande d’arase restent souvent négligés ou mal compris.

L’efficacité d’une protection contre les remontées capillaires dépend autant de la compatibilité avec la maçonnerie que de la durabilité face aux contraintes mécaniques et aux évolutions des normes environnementales. Un mauvais compromis peut compromettre la pérennité de l’ouvrage dès les premières années.

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Comprendre le rôle essentiel de la bande d’arase dans la protection des bâtiments

La bande d’arase n’attire guère l’attention, mais son utilité ne fait aucun doute. Placée entre les fondations et le mur, elle bloque la progression de l’eau qui remonte par capillarité. Sans elle, la maçonnerie devient un terrain de jeu pour l’humidité. Son installation est loin d’être réservée à la maçonnerie classique : les ossatures bois y gagnent encore davantage, tant leur sensibilité à l’humidité impose une rigueur absolue dès la première rangée.

La composition varie : bitume, polymères, fibres de verre ou polyester. Mais toujours, la pose sur un mortier hydrofuge s’impose : ce duo forme une barrière physique qui interdit à l’humidité d’envahir murs et isolants. Cette membrane d’étanchéité agit comme un rempart, préservant la structure, la performance énergétique et la longévité de la construction.

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Protéger la maçonnerie n’est qu’une partie de l’équation. La bande d’arase défend aussi l’isolation et chaque composant du mur, jusque dans les moindres finitions. Qu’on bâtisse une maison, qu’on agrandisse avec une ossature bois, son rôle reste décisif.

Voici ce que garantit l’utilisation d’une bande d’arase adaptée :

  • Protection contre les remontées d’humidité : la dégradation et les désordres structurels sont nettement limités.
  • Préservation de l’isolation : les matériaux isolants conservent leur efficacité.
  • Durabilité : la vie du bâtiment s’allonge, les pathologies du bâti reculent.

Indispensable pour toute exigence d’étanchéité, la bande arase est devenue la norme sur les murs porteurs, dans les maisons individuelles ou pour des locaux spécifiques.

Remontées capillaires : pourquoi la bande d’arase fait la différence

Impossible d’ignorer les remontées capillaires dans le secteur du bâtiment. L’eau du sol trouve toujours un passage : elle remonte lentement, imbibe la maçonnerie, puis les effets s’accumulent. Humidité persistante, moisissures qui s’installent, murs qui se fragilisent, enduits qui se décollent.

Une bande d’arase bien positionnée, à la jonction entre fondations et premier rang, stoppe net cette ascension. Ce geste protège la structure, mais aussi la qualité de l’air intérieur : l’humidité ambiante alimente spores et allergènes, ce qui nuit au confort, à la santé et à la pérennité du bâti.

L’efficacité de la bande arase étanche ne s’arrête pas là. Elle freine la dégradation des matériaux isolants : dès qu’un isolant prend l’eau, il perd ses performances. À la clé : hausse des besoins en chauffage, apparition de ponts thermiques, performances énergétiques en berne. Une protection réussie, c’est donc aussi une facture énergétique allégée et une durée de vie prolongée pour la maison.

Les bénéfices concrets sont nombreux :

  • Moins de remontées d’humidité dans la maçonnerie
  • Moindre risque de moisissures
  • Optimisation de la performance thermique

En rénovation comme en construction neuve, la bande d’arase tient son rang de meilleur rempart face aux désordres liés à l’humidité.

Quels critères privilégier pour choisir une bande d’arase adaptée à votre projet

Choisir la bonne bande d’arase, c’est d’abord évaluer les contraintes spécifiques du chantier. Selon que l’on travaille sur une maçonnerie traditionnelle ou une ossature bois, les exigences varient. Pour assurer une protection durable contre les remontées d’humidité, veillez à ce que la bande réponde aux prescriptions du DTU applicable, par exemple le DTU 31-2 pour les ossatures bois. Cette conformité garantit l’adéquation avec les recommandations du CSTB et de la Fédération Française du Bâtiment.

Le choix des matériaux fait la différence : bitume, polymères, fibres de verre, polyester… À chaque matériau ses forces en matière d’étanchéité, de résistance mécanique et de durée de vie. Les versions multicouches, armées de textiles, affichent une excellente stabilité et encaissent les contraintes du temps sans broncher.

Le rapport qualité-prix ne se résume pas au prix au mètre : prenez aussi en compte la facilité de pose, la compatibilité avec un mortier hydrofuge et l’adaptabilité au support. Les projets soucieux de leur impact privilégient désormais les solutions à faible empreinte carbone, en lien avec les recommandations de l’ADEME.

Pour orienter votre choix, gardez à l’esprit ces points :

  • Examinez la certification (marquage CE, conformité DTU)
  • Adaptez la bande à l’usage prévu : maçonnerie ou ossature bois
  • Sélectionnez l’épaisseur, la largeur et la souplesse adaptées à la configuration
  • Pensez à la durabilité selon le climat local et la nature du sol

Ce choix technique, discret une fois posé, conditionne la santé et la longévité du bâtiment. La rigueur à cette étape, c’est la promesse d’un bâti qui traverse les années sans faiblir.

Différents types de membranes d

Étanchéité, éco-construction et durabilité : les bonnes pratiques pour une pose réussie

La réussite d’une pose de bande d’arase tient à une méthode irréprochable. Commencez par préparer une base propre et parfaitement sèche. La bande doit reposer sur un mortier hydrofuge : c’est la première protection contre l’humidité qui vient du sol. Veillez à recouvrir chaque lé sur 10 à 25 cm, afin d’éliminer tout risque de pont capillaire.

Sur les points sensibles, ossature bois, murs doubles, ajoutez des crochets de maçonnerie. Ce détail améliore la cohésion et facilite l’évacuation de la condensation. Résultat : l’isolation reste protégée, la durée de vie du mur s’allonge.

Dans une démarche d’éco-construction, la sélection d’une bande arase étanche ne suffit pas. Il faut aussi penser au drainage périphérique, installer un caniveau pour les eaux pluviales, appliquer un enduit hydrofuge au bas du mur. Ces gestes conjugués limitent la pression exercée par l’eau, renforcent la durabilité et participent à l’efficacité énergétique du bâtiment.

Enfin, la ventilation ne doit jamais être négligée. Une ventilation mécanique contrôlée (VMC) assure une bonne qualité d’air, évitant l’installation durable de l’humidité. Chaque détail compte : la précision de la pose, le respect des compatibilités de matériaux, la cohérence du dispositif global. C’est dans cette exigence que s’ancre la fiabilité d’un ouvrage qui traversera les saisons et les années sans céder à la pression de l’eau.

Invisible mais décisive, la bande d’arase trace la frontière entre un bâtiment vulnérable et une construction qui sait résister. Le choix se fait au départ, mais ses effets, eux, se mesurent à long terme, parfois, c’est ce qu’on ne voit pas qui protège le mieux.

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